Le projet intègre et compose avec les ruines qui ont subsistées suite à un incendie. Le volume du projet inverse le faîte du toit par rapport à l’origine, changeant ainsi la perception paysagère du site et passant de l’expression traditionnelle de l’ancienne ferme à celle d’un outil industriel moderne.

La construction est essentiellement conçue en bois indigène et s’exprime dans une contemporanéité qui contraste avec les ruines. Sise dans les pâturages d’alpage, l’approvisionnement en eau devient un enjeu majeur sous l’angle du développement durable.

La façade du côté de la vallée est « ouverte » sous forme de claustra ajouré, les autres façades sont « fermées » sous forme de lambrissage à clin. La fumière est déplacée sur le côté ce qui ménage la visibilité de la ferme depuis la vallée.